Retrouvez cette magnifique interview de Gaëlle MAHEU, coach en organisation et fondatrice de Green Blizzard.
Vous vous sentez débordé ? Impossible de prioriser ?
Votre To Do List vous stress plus que ce qu’elle ne vous aide ?
Vous sursautez chaque fois que votre téléphone sonne ?
Gaëlle nous donne plein de précieux conseils pour optimiser correctement son temps, pour monter une To Do efficace et pour effectuer une détox médias. De quoi garder des idées claires et un but précis en tête !
Un immense merci à Gaëlle pour son partage remplis de valeur et de bonne humeur !
Bonne écoute !
Texte de l’épisode
Bienvenue sur ce nouvel épisode. Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’accueillir Gaëlle Maheu de green blizzard, qui est coach organisationnel et qui va nous expliquer lors de cette interview comment gérer correctement une to-do-list, comment gérer sa charge de tâches et sa charge mentale, et qui va aussi nous expliquer comment réaliser correctement une détox média.
AV. Gaëlle, tu es sur Lyon et ton métier, c’est d’être coach en organisation et coach comportementale et cognitive, si j’ai bien compris?
GM. Tout à fait.
AV. Peux-tu nous réexpliquer à quoi sert réellement une to-do list ? Et comment la mettre en place ?
Déjà merci de m’accueillir. Ça me fait super plaisir d’avoir cet échange avec toi pour partager sur ces sujets qui, effectivement, me tiennent à cœur.
La to-do list, je pense que l’on a une espèce de relation amour / haine avec elle. Quelque part, ça peut être un super outil, mais en même temps, ça peut être une source de stress incommensurable.
Donc, je pense qu’effectivement, c’est important de savoir quand est-ce qu’elle est nécessaire. Tout le monde n’a pas forcément besoin d’une to-do liste.
Elle va être utile pour récapituler les actions qu’on a à faire (« To-do-list » en bon français, ce serait « liste de choses à faire ».). Elle sert vraiment à répertorier les actions qu’on veut se mettre dans la journée. Donc, c’est plutôt un outil que l’on utilise pour sa productivité, qu’elle soit personnelle ou professionnelle.
Elle est également souvent utilisée comme une contrainte, ce qui peut être impactant pour le mental. Ca peut très vite prendre une ampleur qui qui nous fait nous sentir submergé.
Moi je la préconise, pour permettre de libérer le cerveau. Notre cerveau est fait pour être créatif. Il n’est pas fait pour retenir des choses qu’on peut déposer sur le papier. Se délester de cette charge, nous permet de s’en servir pour d’autres choses : pour la réflexion, pour la créativité… Dans ce cas de liste, on est plutôt dans la liste préliminaire. Je l’appelle la « liste vide cerveau ». Tu jettes dedans tout ce que tu as dans ta tête et que tu n’as plus besoin de retenir. Cela évite d’avoir des pensées qui « popent » à n’importe quel moment. Par exemple : tu es en réunion avec quelqu’un pour parler de compta et tu te retrouves à dire qu’il faut prendre rendez-vous chez le garagiste. La première étape, c’est donc de faire la liste « vide cerveau ».
Ensuite vient la to-do list. Pour moi, ça va être un outil d’aide. Cette to-do list va vraiment permettre de mettre sur papier les actions qu’on veut faire pour aller vers notre objectif. Il faut vraiment la voir comme tel : un outil. Elle n’est pas censé être contraignante. Si elle est contraignante, si elle est source de stress, c’est qu’il y a des ajustements à faire avec l’outil. Le but c’est qu’elle t’aide dans ton quotidien.
Déjà en amont : il faut savoir où est-ce qu’on va, qu’est-ce qu’on veut accomplir ? Pour moi, ça, c’est un peu le grand « Pour Quoi »?
Par exemple: tu veux prendre plus soin de soin de ton corps : ça, c’est ton « quoi ». C’est ton objectif.
Vient ensuite le « Comment »?. Un de mes « comment » va être, par exemple, de reprendre la course à pied. Je sais que c’est quelque chose qui me permet de libérer des tensions.
Mais reprendre la course à pied, ça implique énormément de choses : on ne sait pas si tu as déjà des chaussures, si tu sais quel itinéraire emprunter, si tu cours avec quelqu’un, et si oui, quel horaire choisir …
Ce sont ces petites choses qui vont rentrer dans ta to do list, des choses très concrètes, hyper pragmatiques. Du cou avec ta to-do, tu peux passer à l’action sans que ce soit compliqué et sans que ce soit générateur de davantage de stress. Est-ce que tu vois ce que je veux dire?
AV. Oui je vois bien. Il faut arrêter d’utiliser la to-do, ce que toi tu appelles la « liste vide cerveau. » Ca n’est pas quelque chose qu’on nous apprend, malheureusement. Et c’est ça qui est compliqué avec l’organisation, c’est qu’il y a des erreurs communes qui peuvent être évitées. Mais quelque soit le niveau d’études, nous n’avons pas de cours d’organisation. Et cela va créer de la confusion aussi, selon la façon dont on appréhende les choses.
Je suis quelqu’un d’assez anxieuse de nature. Très rapidement, je peux me faire submerger par plein de trucs. Et si je prends pas le temps de faire les choses étape par étape, si je n’ai pas le mode d’emploi, je vais partir bille en tête et puis Badaboum !
GM. Oui. La première erreur, c’est vraiment de pas savoir où je vais. Donc, je vais mettre plein d’action, mais sans qu’il y ait de direction.
L’objectif, ou l’intention comme on aime l’appeler, des fois ça met un peu la pression. C’est pas mal de dire plutôt : « c’est l’intention que je pose. »
Cette intention, elle va te driver. En fait, elle va être vecteur de motivation parce que naturellement, la motivation est fluctuante. Donc, ça va être important de savoir pourquoi on fait les choses, où est-ce qu’on va, comment tu décortiques pour y aller petit à petit. Des petites actions permettent au cerveau de pas rentrer en mode « blocage ».
Sinon, on arrive dans la procrastination parce qu’on a peur, parce qu’on ne sait pas comment faire, parce qu’il y a plein de choses qui vont venir se télescoper. On est bloqué dans l’action parce que lorsque l’on fait des trucs qui nous sortent de notre zone de confort. Et le mental n’a pas très envie qu’on y aille. Plus il y a de la complexité, plus on a ce sentiment d’être submergé.
Donc, pour moi, la première chose, c’est vraiment de savoir pourquoi on fait les choses, ces trucs-là qui sont dans notre to-do. Où est-ce que l’on va en fait? Pourquoi on le fait?
Ensuite, il est important de prioriser. Généralement, quand on fait une liste vide cerveau, on se retrouve avec un milliard de trucs à faire. Donc, ça n’est absolument pas réaliste et on est complètement insatisfait à la fin de la journée. On se dit: « j’avais douze trucs, j’en ai fait trois, je suis vraiment trop nul. » Le petit tyran intérieur qui s’en donne à cœur joie.
Le lendemain, quand tu vois ta to-do list, t’as déjà envie de tout arrêter. Donc, l’objectif c’est de conserver sa motivation en priorisant. Ce qui revient à se demander : qu’est-ce qui sert mon objectif ?
J’ai une question que j’aime utiliser pour moi, c’est : « Si j’avais la grippe dans une heure, comment je pourrais me sentir satisfaite de ma journée? quelle est l’action vraiment me permettrait de me dire: « ah, j’ai fait ce que j’avais à faire. »
Donc, prioriser la clarté donc dans ce qu’on veut mettre dans notre to-do et n ne pas en faire un parchemin.
Et derrière y a aussi pour moi une notion qui est hyper importante, c’est de prendre en compte son énergie. Se dire: « ok, je commence ma journée. Je suis comment aujourd’hui? » Et idéalement, de se reposer cette question plusieurs fois dans la journée pour gagner en connaissance de soi.
Il existe aussi par d’autres outils tels que le chrono type, comme le human design, qui vont aider aussi à connaître son fonctionnement et à avoir un peu un éclairage. Mais déjà de se dire: « Est-ce qu’aujourd’hui, c’est une journée où je me sens bien? » Se poser la question: « Est-ce que mon énergie est ok? Est-ce que j’en ai envie? » c’est très important. Elle permet de conserver les notions de joie et de plaisir.
Les jours où l’énergie est suffisante et où on termine sa to-do, c’est très bien, et il faut savoir s’arrêter.
Et les jours où l’énergie n’est pas ok, de développer la bienveillance envers soi et de dire: « Aujourd’hui, je fais vraiment le minimum syndical. Et je reviendrai demain plus en forme. »
On a tendance à assez vite à vouloir aller plus vite, plus loin, et c’est parfois complètement hors sujets. Quand on est à son compte, on a envie de faire plein de choses pour faire avancer son projet. Mais de bien se prendre en compte, s’écouter soi, (ce qui ne veut pas dire être dans la complaisance), permet de mieux se positionner dans son écologie personnelle.
AV. Super intéressant. En plus, quand tu abordes la problématique de la gestion de la priorisation, cela a mené à des problématiques plus graves comme celle de pouvoir tenir compte de son énergie du jour et adapter la charge de travail. Et du coup, définir le contenu des to-do list en fonction de cette énergie c’est un super conseil.
GM. Mais c’est primordial, ces principes ! Vraiment ça va faire la différence.
On est toujours sur un marathon, pas sur un sprint. Et c’est vrai qu’on oublie souvent- parce que, notamment quand on a connu des épisodes d’épuisement, on se croit plus fort aussi que que que l’épuisement- on oublie de doser l’énergie qu’on met.
Moi, je préconise, à côté de la to-do liste « contraintes », de se faire une to-do liste « plaisir ». Qu’est-ce que ça peut être aussi une récompense quand on a fini la journée. Mais qu’est-ce qu’on s’offre pour se féliciter, pour célébrer ?
Prendre acte de tout ce qu’on a fait et mettre le focus dessus pour être fier de soi, parce que ça donne un autre regard aussi sur la to do list.
AV. Et du coup, il y a un autre sujet que j’ai souhaité aborder était dont tu parles souvent, c’est la détox média. J’aurai voulu savoir quelle était ta vision et qu’est ce que tu entendais derrière une détox média ? Quand est-ce que ça se met en place ? Comment ça se met en place, en quoi ça consiste, etc. Est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu comment toi tu fais par rapport à ça ?
GM. Oui. C’est vrai que je parle beaucoup de ce sujet qui me tient à cœur, parce qu’on vit dans une société qui va très vite, où tout s’enchaîne vraiment à une vitesse incroyable. On a tout à disposition, mais on croule sous l’information et sous les sollicitations. On peut très vite tomber dans l’hyper stimulation – je pense notamment au public hypersensible. Pour moi c’est important qu’il y a ait un moment de remettre de la conscience dans ce qu’on consomme.
C’est vraiment pour moi le point de de départ à tout ce qui est détox digitale.
De se remettre « dans la vraie vie » et encore une fois, de s’observer et de se connaître. Tu vois, lorsque je discute avec les personnes autour de moi, c’est rigolo parce qu’on n’a pas du tout les mêmes besoins.
Il y a des personnes qui vont me dire: « Mais moi, je suis collée à mon téléphone toute la journée et ça me va très bien. » Ok, mais c’est parfait. Il n’y a pas de sentiment d’anxiété qui se développe.
Je vois aussi beaucoup de problématiques de comparaison. J’ai des coachs qui disent: « Je suis sur instagram. Je vois des filles qui font la même chose que moi, mais elles le font tellement mieux ! » et, en fait, tu es tellement à te faire bombarder de sources de comparaisons qu’au bout d’un moment tu es vraiment submergé. Là, cette détox a un vrai rôle à jouer dans la capacité à revenir à soi et à faire taire le tyran intérieur.
Moi, je l’ai fait plusieurs fois sur des journées, voire même sur plusieurs journées d’affilée. Je l’ai mise en place parce que je sentais que j’avais le réflexe d’aller sur les réseaux.
Je désinstalle même régulièrement mes applications de réseaux sociaux parce que quand je prenais mon téléphone pour chercher une adresse sur google, je me retrouvais à appuyer sur instagram. On le sait, ces applications sont conçues pour nous garder captifs. Donc c’est important de reprendre son pouvoir, de re consommer en conscience, et de s’éloigner de ce qui est toxique.
Cela peut se mettre en place de manières différentes. On peut se dire :
- Aujourd’hui, je passe la journée avec ma famille. Je sais qu’on va aller dans la nature et je ne touche pas mon téléphone. Ou alors je coupe la partie data pour ne garder que les appels et les sms. Comme un téléphone à clapet à l’ancienne.
Et je me reconnecte à la vraie vie.
- Ca peut être sur plusieurs jours, comme si tu faisais une retraite. C’est plus difficile. Mine de rien, c’est vraiment des habitudes qui sont ancrées. On peut se trouver assez démunis sans son smartphone.
Je ne fais pas tout le temps cette coupure parce que je veux absolument pas prétendre à être faite sur ce sujet. Mais je me donne aussi des règles. L’une de mes grandes règles, c’est : pas de téléphone avant d’avoir pris mon petit déj.
Ça peut être aussi : le soir, devant un film en famille, mon téléphone reste loin. Je suis là, présente et consciente avec mes proches.
AV. Ok, c’est plutôt à mettre en place dès qu’on sent qu’on est un peu submergé. Quand on identifie des réflexes d’utilisation qui n’ont pas forcément leur place.
Le premier point serait de prendre conscience de la place que ça peut avoir, du temps qu’on y passe ou pas. Ensuite on peut redevenir acteur sur la manière dont on utilise ses réseaux ou ses outils. On peut décider si oui ou non, on y va ? Dans quelle mesure et sur quels supports ?
GM. C’est exact. Pouvoir identifier éventuellement aussi ce qu’il y a derrière le fait de se perdre sur les réseaux sociaux, alors qu’à la base on était juste parti chercher une info sur google.
Est-ce que derrière, ça n’est pas de la procrastination par rapport à quelque chose qu’on voulait mettre en œuvre ? Quelque chose qui me tenait à cœur, mais on a soit une peur, soit, justement, on sait pas comment passer à l’action.
AV. Ok, je comprends et merci pour nous avoir réexpliqué. Ça nous aide du coup à prendre un peu plus confiance sur comment faire pour pouvoir déconnecter de manière concrète
Et à ma dernière question est: Aujourd’hui, tu es coach organisationnel et tu accompagnes les femmes à avoir une vision un peu plus claire de leurs objectifs. Comment est-ce que tu en es arrivée à te poser la question sur l’usage de ces outils, et comment tu en es venue à en faire un vrai métier ?
GM. Ca a été une longue route, ça n’est vraiment pas mon métier d’origine. Moi je suis formée au commerce international et achat.
J’ai été acheteuse industrielle pendant pratiquement douze ans, donc c’est vraiment une reconversion.
J’ai toujours été passionnée par la psychologie, par le développement personnel. Ça a toujours été quelque chose qui a fait partie de ma vie, mais dans la partie perso.
J’ai eu ce déclic de l’accompagnement ou au moment où, moi, j’ai été accompagnée en thérapie. C’était quand j’avais environ vingt ans, pour des des difficultés de confiance en moi, en thérapie cognitive et comportementale. C’est quelque chose qui m’a énormément aidé, parce que
j’ai trouvé ça très factuel. En fait, ça m’a permis de mettre en œuvre des choses et de sortir petit à petit ma zone de confort sans arriver dans ma zone de panique. Et à ce moment-là, j’ai eu un petit déclic. J’adorais accompagner moi aussi et aider les personnes qui en ressentent le besoin à faire cette démarche.
Puis il y a eu toutes les injonctions de l’éducation, l’environnement, tout ça. Donc, finalement, j’ai fais des études pour rentrer dans les cases que. J’ai suivi un cursus qui m’a amené à travailler dans le commerce international. Ensuite, ça a dévié vers les achats, mais bon c’était ma voie, c’est comme ça. « Je n’étais pas faite pour faire autre chose. »
Et puis ça continuait à me trotter dans la tête et j’ai commencé à être de plus en plus mal dans mon job. Et à me demander : « Qu’est-ce que je pourrais faire d’autre? »
Et il n’y a jamais de hasard. En mai, j’ai participé à un apéro de poste.
Donc apéro et reconversion.
On nous demandait de mettre un sticker pour dire mettre notre prénom et notre idée de projet. Et naturellement, j’ai mis coach.
Tu vois, pour le faire arriver dans la matière, que ce soit concret et formalisé.
Il y a un truc qui s’est déclenché. Ca n’a pas non plus été instantané, mais je pense que je me suis dit: « ah, c’était pas aussi impossible que mon mental veut me le faire croire. »
Et à partir de là, tout s’est mis en œuvre naturellement.
Ensuite, j’ai suivi la formation de Pose ta dem’ – elle s’appelle « Side project » – pour développer un projet entrepreneurial à côté de son temps plein.
J’ai développé mon projet, et j’ai étudié le marché. Je savais que je voulais être coach mais je ne savais pas trop sur quoi. Par contre, je pouvais vraiment identifier ses difficultés d’organisation. J’en rencontrais aussi dans mon job et même dans ma vie, et c’est un truc sur lequel je me documentais beaucoup. J’étais sûre qu’il y avait un besoin, et mon étude de marché l’a confirmé.
J’ai fait un premier accompagnement test avec une de mes collègues.
Et vraiment ça a été… Il y a tellement de choses qui sont émergé au-delà de l’organisation !
Parce que derrière l’organisation, il y a l’acceptation de qui on est, de la connaissance de soi.
Il y a comment construire un plan d’action, tout en déconstruisant ses croyances limitantes. Parce que, généralement, ça n’est pas le passage à l’action en lui-même le problème. C’est tout ce qui nous retient derrière nous.
Et là, je me suis dit: « mais wahou, c’est ça que j’ai envie de faire !! »
Et toujours pas de hasard, j’ai rencontré dans la foulée Laura Besson, de Bien dans ta boîte, qui a parlé de la formation en coaching comportemental que j’ai fait un an après. Je me suis dit: « mais oui, ça fait complètement sens. J’ai envie coacher avec le courant cognitif et comportemental qui, pour moi, est vraiment un moyen d’allier ce côté de mon travail sur les croyances et sur les pensées limitantes. »
Donc, je sors de mes schémas. Même si j’étais encore salariée, avoir un vrai plan d’action et petit à petit, de passer à l’action permet de confirmer à ce mental que, oui, on est capable. Oui, on sait faire de faire grandir la confiance en soi. Et on est capable de pérenniser là-dessus.
C’est incroyable pour moi de le voir aussi pour mes coachées. Un an après les routines qu’elles ont pu mettre en place, toute leur organisation s’est adaptée. Tout s’est ajusté à ce qui leur tiens à cœur. C’est quelque chose qu’elles ont construit comme une identité et elles arrivent à leurs fins, à faire de la place à ce qui est important pour elles.
Ensuite, j’ai connu le burn-out, ce qui m’a vraiment confirmé ce décalage de valeurs avec les boulots que j’avais, et l’entreprise avec laquelle je travaillais à l’époque.
Et là, je me suis dit: « j’ai compris aussi la préciosité de l’énergie, du rapport au corps et de la sincérité ». Je me suis dit: bon, ok, ma place, elle est plus là. Je prends un temps de repos et ensuite, je continue de travailler sur mon développement personnel, parce qu’il y a encore beaucoup de choses aussi à travailler sur le rapport à l’argent, sur la peur de l’échec et tout ca…
AV. Merci beaucoup. Merci beaucoup pour ton témoignage. Je ne m’attendais pas à ce que tu aies été en burn !
C’est très inspirant de voir ton parcours. De voir comment le projet a mûri pour toi et comment t’est venu le courage d’aller vers ce qui tient à cœur, en paix.
GM. Je peux y aller étape par étape. Il faut se donner les moyens, et respecter son rythme. Il y a des personnes qui sont capables de démissionner en un jour parce que c’est ce qui leur correspond vraiment. Etre à l’écoute de soi, ne pas se faire violence, ne pas essayer de copier, mais s’inspirer de ce qu’ont fait d’autres personnes.
Et puis s’entourer beaucoup. C’est important de s’entourer de personnes bienveillantes qui nous aident à aller vers notre juste place.
AV. Super. Merci beaucoup. Merci beaucoup, Gaëlle.
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